Some day he'll come along, The man I love And he'll be big and strong, The man I love And when he comes my way, I'll do my best to make him stay.
He'll look at me and smile, I'll understand, And in a little while he'll take my hand And, though it seem absurd, I know we both won't say, we won't say a word.
Maybe I shall meet him Sunday, Maybe Monday maybe not. Still I'm sure to meet him one day, Maybe Tuesday will be my good news day...
We'll build a little home just meant for two, From which I'll never roam, Who would, would you? And so all else above I'm waiting for the man I love.
Maybe I shall meet him on Sunday, Maybe Monday maybe not...
Still I'm sure to meet him one day, Maybe Tuesday will be my good news day.
We'll build a little home just meant for two, From which I'll never, ever roam, Who would, would you? And so all else above I'm waiting for... The man... I... Love!
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Et regarder les gens tant qu'y en a Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra En serrant dans ma main tes p'tits doigts Pis donner à bouffer à des pigeons idiots Leur filer des coups d' pieds pour de faux Et entendre ton rire qui lézarde les murs Qui sait surtout guérir mes blessures Te raconter un peu comment j'étais mino Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand Car-en-sac et Minto, caramel à un franc Et les mistrals gagnants
A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi Et regarder la vie tant qu'y en a Te raconter la Terre en te bouffant des yeux Te parler de ta mère un p'tit peu Et sauter dans les flaques pour la faire râler Bousiller nos godasses et s' marrer Et entendre ton rire comme on entend la mer S'arrêter, r'partir en arrière Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres Et nous niquaient les dents Et les mistrals gagnants
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Et regarder le soleil qui s'en va Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou Te dire que les méchants c'est pas nous Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux Car ils ont l'avantage d'être deux Et entendre ton rire s'envoler aussi haut Que s'envolent les cris des oiseaux Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie Et l'aimer même si le temps est assassin Et emporte avec lui les rires des enfants Et les mistrals gagnants Et les mistrals gagnants